Je m’appelle Amélie, je suis une petite fille de Colette.
Passionnée de vieux objets et meubles anciens, je suis tombée dans la marmite toute petite.
Mes grands-parents Francis et Colette, ont entièrement meublé et décoré deux maisons avec des trouvailles venant de brocantes, Emmaüs et autres greniers aux trésors.
C’est donc naturellement que j’ai meublé ma maison de « vieilleries ».
Par goût mais aussi par soucis écologique : Un meuble qui a déjà presque 100 ans en bois massif est plus durable que les meubles actuels.
Rien n’est neuf chez moi !
Dans ma famille, la seconde-main est transmise comme un mode de vie de génération en génération.
Chiner, mais aussi revaloriser.
J’ai toujours été très créative : un bout de carton et une ficelle, j’en fait quelque chose.
J’ai suivi un cursus universitaire en art visuel et j’ai rénové seule ma maison de plus de 100m2.
La récup est aussi dans la création.
Pourquoi jeter quand on peut transformer ?
Alors je ponce, je sable, je répare, je traite, je peins, je vernis, je décore, j’embellis.
Il est important pour moi de travailler avec des techniques et des produits les plus respectueux de l’environnement. C’est pourquoi j’utilise le sablage et le ponçage ainsi que des peintures et vernis biosourcés.
Donner une seconde vie à ces meubles qui le méritent donne un sens à la mienne.
Créer Les tiroirs de Colette a été une évidence après une carrière dans l’accompagnement de personnes porteuses de déficiences intellectuelles.
Avant de quitter ce métier que j’aimais tant avec ce public qui m’apportait beaucoup, j’avais mis en place un atelier de relooking de meubles avec des adultes porteurs de handicap.
Cette activité valorisait leurs compétences, leur apprenait beaucoup sur eux-même : la patience, la maîtrise du geste, la travail en binôme, l’application de différentes techniques et surtout leur apportait une fierté extraordinaire d’avoir transformé un meuble fatigué en un joli meuble !